J'ai des frissons à l'idée de penser au déroulement du cinéma..
Ce lui où l'actrice de la rue du temps qui passe offre au plateau un clapet, caprice à fermer les entrées et sorties au coeur de la rue.
La recette du Studio est donc de tourner l'addiction pop' cornée en permanence dans le sal on..
Celui qui te cloue à ton fauteuil en t'empoignant les poids niés à coups "doit re-panser" tes blessures là, celles aux creux des deuxmains. dès main tenant.
Et voilà que le manque secoue tes sens, tu la veux ta dose mon p'tit !
Et tu entends partout la rue meurs, celle qui dit que les bras, on les baissent l'été et que les idées on, les bronzent d'un "c'est les vacances" !
J'me souviens d'un temps où l'été me réjouissait.. les senteurs, les couleurs, les pas et les dits.
Les pas dits, on prit de l'avance dans la rue du temps qui passe, je ne sais plus où aller, je ne suis plus personne.
Où êtes-vous ? Toi, oui là.. tu sais, au fond.. Hey ! là.. viens mon p'tit ! c'est bien.. tu veux un secret ?
Casse toi ! Je ne suis personne et votre laine me donne des rougeurs de colère.
Excuse-moi, je ne voulais pas jouer au loup, mais chat perché on a moins mal quand ses pieds ne touchent plus terre.
Je vois les autres avancer et parler la route. Je ne veux pas les entendre ni même les suivre.
C'que je vois, moi, c'est cette année écoulée et ton pas qui me guidait.
Quand bien même tu étais loin, juste un tram et je te suivais, juste un tram et je t'attendais.
Je ne peux pas oublier cette époque de quelques pas de distance, sans se parler, sans se regarder, je savais que tu étais là, et je savais que j'étais là pour les mêmes raisons que toi.
Tu pars et il me reste quoi ? Des pas perdus et un vide dans la gare.
Je ne veux pas, moi ! Baisser les bras et faire vacance de mes idées.
Je ne veux pas moi, prendre le chemin de la mer, de la plage.
A quoi bon, Sea Sex and Sun ? Je ne suis rock'n roll que de toi, à moi, je ne peux oublier que j'ai perdu au jeu, le facteur était passé dans la rue du temps qui passe, le poing levé et prêt à empocher le p'tit papier qu'on laisse glisser avec les sentiments dedans.
J'ai peur du changement de quai à la rentrée. J'ai peur de tracer un trait sur des horaires de voyages.
Je déclancherais une grève des cheminots pour revendiquer mes honoraires de congé payé à jouer au scrabble de la vie où j'ai perdu l'écriture en jouant toujours les 6 lettres, ces mêmes si l'être.
Et je t'emmenerais, toi.. Deux chats dans la nuit, nous irons voir la rue vu des toits.
On rigolera du temps perdu en souriant à l'étoile retrouvée, on levera le voile sur les idées oubliées d'un il est tard de vacance, et les bras serrés toucherons l'étoile d'un il est temps !
Et je pourrais à nouveau écrire ces mots retrouvés, ces senteurs touchées et touchantes et ces pas foulés.
Et on partira pour avancer et baisser les obstacles de la rue du temps qui passe.
Et on partira pour créer des arts dans les rues parallèles, celle des l'heure tourne, et autres agissons avant qu'il ne soit trop tard.
Parce que le facteur ne passe pas à tous les tours, nous devons les aider ! Les aider ? Oui..
Ceux qui dans l'ombre font le tour de France pour d'un foulard taire les profits des uns et les injustices des autres. Des autres ? Oui..
Ceux qui crèvent dans la nuit et étouffent durant le jour, ou peut-être qui crèvent le jour et étouffent la nuit.
A la gare de mes souvenirs, les trains de départ s'entassent !
Les horaires d'été Les horaires d'était sont long.
A la gare de l'avenir, rien ne peut se prévoir.
Mais, à présent Gare à mon entrain !
morgane, Posté le mercredi 22 août 2007 17:40
Il s'amuse bien le malin crétin loin du rouge de mes deux mains.
Au sang des larmes, il faut boire ces rires ...
Jusqu'à l'ivresse de cette étoile rouge qu'on porte sur le coeur d'un ciel de combats.
Jusqu'a dérègler la chanson du facteur en un lundi c'est la grêve et danser la carmagnole avec les gavroches de demain.
Jusqu'à ce que le mistral hisse la voile de la tempête gagnante.
Groupons nous, toi et autres muses dès demain !